Pour la première soirée du Festival, le vent s’est élevé juste assez pour enlever les nuages de pluies. Avec la boucane de la glace sèche, les artistes ont été bien enveloppés dans des brumes dramatique (peut être bien le plan des metteurs en scène) et la pleine lune nous a fait hurler plus fort que d’habitude.
Bien sûr, Lisa Leblanc avait de quoi à faire avec ça. Sa présence sur scène est incroyablement forte, et authentique. Elle a débuté son set avec un sifflement puissant, et ensuite un son rock a faire du head-bang. Quand elle jouait de la guitare, les marques d’usage sur le corps m’ont dis qu’elle l’a joué en tabarnac sa guit’, et quand elle jouait le banjo, elle l’a joué comme j’ai jamais vu un banjo joué. C’était une performance inoubliable, et possiblement pour Lisa aussi. Le premier concert de sa saison d’été et d’après sa réaction à nos applaudissement après « Kraft Dinner » elle a été touché par notre enthousiasme. C’est pas mal facile de se donner complètement à la chevelure en statique, la voix rauque & l’humour de cette Acadienne. En chantant « Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde » pour finir la nuit, c’était un show du tonnerre.
Auparavant Du rose et du fer était là pour nous démontrer une grande gamme de talents canadiennes-françaises: Anique Granger, Tricia Foster, Andrea Ramolo & Cindy Doire de Scarlett Jane, et Geneviève Toupin. En rendant hommage à Almanda Walker-Marchand, qui a fondé la Fédération des femmes canadiennes-françaises en 1918, elles nous ont joué à leur tours et ensembles leurs chansons. Les genres rock, folk et poétique se sont entremêlés pour un spectacle charmant qui a mis en vedette des bels instruments dont une lute électrique et un accordéon. Elles ont invitées Lisa Leblanc a les rejoindre pour chanter « V’la bon vent, » une tune pour tout le monde! C’était un show singulier, qui n’aura peut-être plus lieu…
Nous sommes arrivés au FFO juste après le spectacle Culture en Fête, à temps pour le Rond Point où les artistes en herbes se sont présentés au public. Le groupe Big Balade a ouvert la scène et ont assister aux trois autres artistes (Martine Fortin, Alice Winter & Didier Lozano) pendant l’heure de l’APCM. En regardant des artistes qui complètent leurs métamorphoses d’amateurs en pro, on voit des beaux moments. La batterie de Don Charette a bien complémenté tout les artistes le long du show, et la basse de Mathieu Gauthier ne peux pas être défini autrement que « dirty ». C’est une bonne chose.